Ouvrez votre esprit

Voici un texte qui donne a réfléchir, ceci est tiré d'un sermon d'un homme d'église du 19eme siècle, un sermon sur les

tendances du spiritualisme moderne.

De nos jour, ces propos pourraient paraitre farfelus pour certains, alors imaginez en 1898.

 

 

 

L'univers entier répand la vie en abondance, et de cette vie surgit, en outre, la conscience individuelle.

 

Il ne faut pas s'imaginer que notre petit globe terrestre, globe de bien mince importance en regard de la multitude des mondes qui se meuvent autour de lui dans l'espace, soit le seul monde habité par des êtres doués de sensibilité. D'autres mondes dans l'univers sont peuplés de créatures raisonnables qui savent qu'elles vivent et pourquoi elles vivent, qui comprennent qu'elles émanent d'une source centrale d'intelligence et de vie.

 

Serait-ce illogique de supposer que parmi ces créatures, il y en ait qui s'intéressent à notre existence et puissent être en communion avec nous?

Il y a, en effet, dans l'univers spirituel, une solidarité, une similitude d'existence qui, en raison de leur homogénéité, permettent les communications d'intelligence à intelligence. Il nous suffirait d'être placés dans les conditions voulues pour qu'il fût possible d'établir des communications de ce genre.

 

Cette grande nuée de témoins est attirée vers nous par la sympathie, par un but commun, Ils doivent avoir les mêmes espérances, les mêmes craintes, les mêmes aspirations. Ils ont, sans doute, passé et peuvent passer encore par les mêmes difficultés que nous, Ils doivent connaître nos soucis, être avec nous en communauté de sentiments et pourraient nous venir en aide.

En tout cas, ils ne sont pas indifférents à nos tribulations. Il doit y avoir corrélation d'intelligence à intelligence et un enchaînement de pensées que l'éloignement n'entrave nullement, car l'esprit ne connaît pas la distance.

 

L'esprit est présent partout, là ou est la pensée de l'homme, là est son esprit.

Où que ce soit qu'une personne désire se trouver, elle peut s'y transporter en esprit par la seule action de sa pensée. Peut-être suffirait-il de désirer être dans un endroit quelconque avec telle ou telle personne pour que le souhait se réalisât, et cela lors même que la distance semblerait incommensurable; cet espace pourrait être parcouru en un moment, en un clin d’œil, et la sympathie de ceux qui habitent les autres mondes pourrait se communiquer instantanément a ceux de la terre.

 

On demandera peut-être comment nous connaissons l'existence de ces êtres. Ne serait-il pas étrange, répondrai-je, que les citoyens de la terre fussent les seules créatures raisonnables de l'univers?

 

Portez, de nuit, vos regards vers le firmament; vous y voyez des milliers d'étoiles. C'est par dizaines de mille qu'elles se comptent au télescope. Et la plaque photographique vous en fera découvrir des millions. Ces soleils, qui se meuvent dans l'immense univers, étaient pourtant restés invisibles dans les siècles passés. Si maintenant vous regardez à vos pieds, que verrez-vous? Une fourmi qui ce promène, un grain de sable, un brin d'herbe.

Mais armez-vous d'un microscope, et tout un univers de formes jusqu'ici inconnues se révélera à vous. Combien ce que vous montre votre organe visuel est peu de chose sans l'aide d'un instrument spécial!

Combien peu aussi ce que l'oreille perçoit! Au moyen d'un petit appareil scientifique placé sur le poignet et appuyé contre l'oreille, On peut entendre circuler le sang au travers des veines et des artères. On peut entendre une mouche qui se promène sur une feuille de papier et d'autres légers bruits absolument inappréciables à l'ouïe ordinaire.

Les oiseaux voient des choses que nous ne pouvons pas voir.

Le chat entend des sons que ne pouvons pas entendre, et le flair révèle aux chiens une foule de choses qui passent inaperçues des sens moins subtils des humains.

 

Puisqu'il en est ainsi, ne devrions-nous pas comprendre qu'il ne faut pas nier l'existence de certaines choses, par la seule raison qu'elles ne sont pas appréciables à nos sens? Et ne nous viendra-t-il pas alors à l'idée que, bornés, comme nous le sommes, par des facultés insuffisantes, nous pourrions bien toucher au rivage invisible et aux splendides régions de l'existence supérieure sans le savoir. La science nous en démontre la possibilité. Elle est venue en aide à la foi, et les merveilles qu'elle nous a découvertes sont si nombreuses .qu'il n'est plus permis de dire : « Ceci ou cela est impossible. »

 

« Source http://gallica.bnf.fr/ / Bibliothèque nationale de France » 

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